a s t r o b o y ✰

★ Année, saison et lieu de naissance : automne de l'an 477 il ne saurait dire où exactement sokka. sur la route, quelque part entre corona et dunbroch, dans la roulotte de ses parents.
★ Âge : 23 ans encore un enfant - et les désillusions qui s'y prêtent.
★ Métier : esprit rieur aux milles visages, à la tête de la troupe des astres conduisant cracheurs de feu et équilibristes à bon port. sokka affuté, sokka tel une lame d'épée, à la fois concis et coupant, s'offrant parfois quelques apparitions sous les lumières criardes pour prendre le rôle du conteur - en réalité, sokka, il est celui qui fait danser les poupées d'ombres ou de porcelaines.
★ Statut civil : volage qui trouve son bonheur dans tout jupon - ou derrière toute armure. non pas sans attaches, juste encore peu touché, amoureux de tous puisque faire un choix est erroné. célibataire offrant l'illusion d'une nuit - ou profitant de celle-ci.
★ Camp : peu importe réellement, sokka est de ceux qui ne bougent pas - qui ne veulent pas mettre dans l'embarras. alors il pense, il pense tout bas ce que les autres disent parfois tout haut. une erreur, une bêtise, il se plaît pourtant à être dans une position neutre, sans équivoques ni entourloupes.
★ Avatar : kwak dongyeon.
★ Crédits : tumblr.

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★ Quel est votre plus grand rêve ? ni trop optimiste, ni foncièrement pessimiste, il est assez satisfait de son existence pour ne pas en demander plus qu'il le faudrait - conscient que tomber de haut est souvent fatal. alors sokka se laisse porter, se laisse attraper, voguer, continuer d'être passionné serait l'idéal - et perdre toute attirance pour le spectacle serait un trop gros mal.

★ Possédez-vous des compétences particulières ? aucune flamme ne sort de ses doigts, aucune écaille ne s'est vue pousser sur sa peau. rien, misérable humain qu'est sokka. alors à la place de pouvoir se vanter de quelconques pouvoirs à montrer, il se contente de ses propres capacités. parce que sokka, il sait faire parler les spectres, sokka il donne vie aux poupées et aux formes qu'il veut bien montrer - marionnettiste aux secrets jalousement gardés, ses histoires sont comme une seconde manière de vivre, et de permettre aux autres de mieux supporter la réalité. particulièrement apprécié des enfants, et impressionnant encore les adultes, il sait mettre le ton ainsi que la musique lors des mésaventures qu'il représente - en effet, joueur de shamisen, il laisse résonner les cordes quand le coeur lui dit.

★ Que pensez-vous de la magie à Corona ? concrète ou inconcrète, elle reste, elle réside, elle se trouve dans une lumière trop éclatante ou dans une couleur fade. aussi générique que ce soit, sokka est dans cette pensée, dans cette idée qu'elle est impossible à éradiquer. le bonhuer est intimement lié à la notion de magie, l'un complète l'autre - combien de fois a-t-il entendu ce terme prononcé pour un instant aussi banal qu'ennuyeux. alors qu'elle apparaisse, qu'elle disparaisse, elle restera.

★ Que pensez-vous de la vie à Corona en général ? un lieu paisible, à la fois vivant et attractif, solaire et lunaire, dévoilant une palette incroyable de teintes qu'il découvre encore. corona, à la fois pleine de bêtises et de sagesse, il se complaît à y rester par bonne impression concernant les arts ainsi qu'artistes alentours. sans doute le seul lieu où quelques étoiles pourront venir se nicher dans ses yeux, la troupe entière s'imagine mal repartir d'ici, et ce, depuis leur arrivée.

★ Où étiez-vous le soir de la Purge, il y a dix ans ? âgé de treize ans au moment des faits, sokka était sur les routes en compagnie de ses parents, encore inconscient de l'horreur passée, faite, du sang coulant sur les pavés. protégé de tout, il ne saurait pourtant plus dire à quel endroit exactement il était - loin cependant, assez pour que la nouvelle lui vienne aux oreilles peu rapidement.

★ Pensez-vous que la disparition de la reine est la faute des sorciers ? la faute, toujours la faute posée sur quelqu'un. sokka est de ceux qui refusent de se faire un avis trop rapide qui manquerait d'arguments - il préfère prendre du recul. alors il dit rien, il regarde seulement d'un oeil attentif et laisse les ignares à leurs propres névroses - même s'il n'est pire ennemi pour l'homme que sa propre peur, l'inconnu qui fascine autant qu'il répugne.