Un royaume en dérive, un conflit entre humains et sorciers et une disparition mystérieuse. Trouverez-vous votre place à Corona ? |
| | ALANA ➹ WHAT HURTS YOU, BLESSES YOU. | |
| Auteur | Message |
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Alana Alhein Ombre parmi les ombres ★ Moi j'ai un rêve ! ★
| Sujet: ALANA ➹ WHAT HURTS YOU, BLESSES YOU. Mer 22 Nov - 14:23 | |
| Alana Alhein Le bonheur, quel qu'il soit, apporte air, lumière et liberté de mouvement.
★ ... et mettre fin au mystère ! ★ ★ Prénom ou pseudo : Pow ★ J'ai connu le forum sur : Bazzar ★ Dans la vie, j'aime : le chocolat, les livres, les chiens, l'amour et puis rien. ★ Team Pascal ou team Maximus ? Maximus of coure !. ★ Remarques sur le forum : Bon ma fiche va être morcelée et prendre du temps à être terminée mais j'ai pris une décision sur ce changement de personnage. |
| | | Alana Alhein Ombre parmi les ombres ★ Moi j'ai un rêve ! ★
| Sujet: Re: ALANA ➹ WHAT HURTS YOU, BLESSES YOU. Mer 22 Nov - 14:24 | |
| ★ ... j'ai besoin de changer d'air... ★ Un marché, Corona, an 488 Elle a faim. Cela fait des jours que la faim la tenaille, torturant son estomac, faisant grogner son ventre. Il lui est arrivé de rester plus longtemps que cela sans manger. Mais aujourd’hui c’est différent. Les odeurs de nourriture provenant du marché la rende folle, la faim lui brûle le ventre, chaque inspiration est une torture tant l’air est saturé d’une riche odeur de nourriture. Elle s’est encore échappée de l’orphelinat, cela fait plusieurs jours qu’elle dort dans les rues, se recroquevillant au sommet de petits murs, se perchant sur le toit de petite bâtisse d’habitation. Ce qui pourrait la pousser à retourner là-bas, ce serait cela, la faim dévorante. Alana est jeune. Elle n’a que huit ans. Mais déjà son esprit assoiffé de liberté, de course, de la morsure du vent sur ses joues l’appellent. Elle en est à sa troisième « fuite » ce mois-ci. Tôt ou tard elle le sait, elle sera attrapée par la garde royale et reconduite là-bas. Elle fait tout pour s’assurer que ça soit le plus tard possible. Elle déteste l’orphelinat, les pièces saturées d’enfants, de misère, de désespoir, la saleté, la nourriture putride. Elle déteste la tenancière de la « maison ». Celle qu’ils doivent tous appeler « Madame ». Elle sait qu’elle recevra le bâton en rentrant, pour la punir. Elle sait que Madame essayera de la faire crier de douleur. Elle sait aussi qu’elle ne le fera pas. Elle a grandi seule, elle a développé une volonté de fer, un caractère d’acier. Les odeurs sont trop alléchantes et la faim lui brûle le ventre. Elle sait qu’elle peut y arriver mais il y a un risque, un risque énorme : être attrapée par la garde royale et ramenée à l’orphelinat. Mais Alana a faim et la faim est bien mauvaise conseillère à huit ans. Elle est fine, petite, un souffle de vent la balayerait. Pourtant, lorsqu’elle se fond dans la foule du marché, elle passe inaperçu, elle se force à adopter un pas souple, de celle qui sait où elle va, qui n’a aucune intention délictueuse. Son regard balaie les étals. Il faut que cela soit petit, pour passer inaperçu et pouvoir être caché dans la poche de sa blouse de toile brut. Elle est là soudainement sous ses yeux. Cette petite miche de pain ronde, un pain de serviette, encore chaude, un petit nuage de vapeur se dégage de la croûte. Son ventre gronde d’anticipation. Oui, c’est parfait. Elle se glisse près de l’étal, se mêle à la foule de chalands. Elle a appris avec le temps qu’il faut que le mouvement soit souple, sans hésitation, sans heurts pour ne pas attirer l’attention du marchand. Elle est petite, sa tête brune dépasse à peine de quelques dizaines de centimètres de l’étal. Sa main se tends, un mouvement souple, fluide, ses doigts se referment sur le petit pain, se replis, se glisse dans sa poche. Elle s’éloigne alors doucement, se faufilant entre les passants, sans courir, sans se faire remarquer, nonchalante. Elle retourne dans la ruelle qui lui sert de cachette. Sort le petit pain de sa poche, l’approche de son nez et lentement respire l’odeur délicieuse qui s’en dégage. « C’était un sacré larcin que tu as accomplis là jeune demoiselle. » Elle sursaute, manque de lâcher le pain mais la faim et de bons réflexes lui font récupérer la miche avant qu’elle ne tombe au sol. Elle se retourne, tremblante à l’idée d’avoir été retrouvée par la garde. Encore. Mais ce n’est pas un homme de la garde qui se trouve à l’entrée de l’allée, adossé à l’un des murs. Non cet homme n’a rien d’un garde, sa tenue de cuir sombre, patinée par l’âge moule sa silhouette longue, sèche, il doit avoir une soixantaine d’années. Pourtant son corps est celui d’un jeune homme et la vivacité qui éclaire ses yeux, qui pétille dans ses iris inspirent tout de suite confiance à l’enfant qui se détends. Elle le sent, elle n’a rien à craindre. « Vous en voulez ? » Demande-t-elle en rompant la petite miche en deux, tendant une des parties vers cet inconnu qui lui semble tout sauf hostile. l’inconnu sourit et s’approche. « Mange petite. Tu sembles bien plus affamé que moi. » Après l’avoir interrogé une dernière fois du regard, elle croque sa première bouchée de pain. La mie encore tiède explose dans sa bouche en un festival de saveur. Un éclair de plaisir traverse ses yeux et le vieil homme sourit. Il sort de la petite besace qui barre son torse un petit paquet de jute et tends à la fillette une tranche de viande séchée. Elle hésite. « Mange, Alana. » Elle relève les yeux mais le sourire du vieil homme la rassure. Elle mange avec appétit. Et lorsqu’elle a terminé son repas elle s’assit par terre, entortillant ses jambes l’une sur l’autre, posant ses coudes sur ses genoux. « Comment vous connaissez mon nom ? » Demande-t-elle, elle n’affiche aucune crainte. Ce qui termine d’affirmer l’opinion que le vieil homme a sur la petite fille. Il l’observe depuis des mois. Sans qu’elle n’ait jamais ressentit sa présence. « Et bien Alana, il y a deux réponses à cette question, celle de l’Ombre et celle d’un vieil homme. Laquelle veux-tu entendre en premier ? » Demande-t-il en s’asseyant en tailleur en face d’elle. « Les deux. » l’éclat de rire du vieil homme tire un sourire à la fillette. « Je me nomme Destan Alhein, je n’ai ni femme ni enfant, ma vie est faite de voyage, d’aventure et de larcin. Et toi ma jeune amie, si tu le désires, tu seras mon apprentie, je te transmettrais tout ce que je sais. Je suis une ombre, sais-tu ce que cela signifie, Alana ? » L’enfant sourit et incline légèrement la tête sur le côté. « Que vous êtes libre. » Le vieil homme sourit doucement et caresse d’un doigt léger la joue de l’enfant. « Tout à fait. Et toi aussi désormais. »Murs du Palais Royal, Andalasie, an 496 Alana a dix-sept ans aujourd’hui. Elle n’a plus rien de l’enfant qu’a recueilli Destan dans les ruelles de Corona. Les doigts enfoncés dans un mince interstice sur le mur du château d’Andalasia, à plusieurs mètres au-dessus du sol, elle se joue des vents qui la plaquent contre la pierre. Un sourire heureux barre son visage alors qu’elle tourne le visage vers son maître, qui grimpe à ses côtés, un challenge de plus entre le maître et l’élève. La petite fille des rues à laisser place à une belle jeune femme à la beauté exotique. Sa peau est dorée par le soleil, ses grands yeux noirs brillants de malice, ces longs cheveux ébènes tressés en une natte souple qui barre ses épaules, sa silhouette mince et musclée moulée par la même tenue de cuir que celle de Dastan. Oui l’enfant est devenue une femme. Son élève. Son apprentie. Sa famille. Alana a appris avec une facilité déconcertante durant toutes ses années, très vite elle s’est montrée au-dessus de tous les apprentis que Destan avait pu voir au sein de la guide fermée des Ombres. Il savait qu’elle était l’apprentie la plus douée que ses vieux amis avaient pu voir. A dix-sept ans elle avait acquis une belle réputation dans leur guilde. Alana avait un feu en elle, un feu qu’il n’avait vu qu’une fois. Dans les yeux de sa mère. Car là était le seul secret que Destan n’avait jamais partagé avec la jeune femme. La clé de son identité. Le rire joyeux de la jeune femme lui parvint et il sourit. « Tu es une jeune fille bien à part Alana, d’autre aurait demandé une babiole comme cadeau d’anniversaire... Toi tu veux simplement aller jeter un œil dans la chambre royale. » Elle renvoie sa tresse dans son dos d’un coup de tête gracieux en lui répondant. « C’est parce que je ne suis pas une jeune femme comme une autre que le grande Destan Alhein a fait de moi son apprenti, non ? » Son sourire impertinent apport du baume sur le cœur du vieil homme. « Grimpe jeune impertinente avant que je ne trouve un moyen de corser cet exercice pour te faire ravaler ta langue. » Un nouveau rire joyeux porté par le vent atteint le vieil homme alors qu’elle s’élève d’un mètre sur le mur quasi lisse, avec une facilité déconcertante. Oui, Alana est bien la meilleure apprentie qu’il n’est jamais vu. Plus brillante même que sa mère. Le Canard Boiteux, Corona, an 498 Elle assise là, dans l’ombre, une bière éventée entre ses doigts, son regard est vide. Rivé sur le bois brut de la table. Elle est là depuis des heures. Son regard est ancré sur les nœuds du bois. Tous les clients du Canard Boiteux connaissent cette expression vide, ce regard aussi glacial que la mort, un regard vide reflet d’une souffrance si profonde. Un chagrin qui dépasse les mots et que tous ici respectent. Ses doigts se déplient, ils sont agités de tremblement lorsqu’elle note la présence de sang autour de ses ongles. Sa raison facile un instant, une flamme tremblante sous le vent. Elle se lève, passant de l’immobilité totale à une agitation vive en quelques secondes. Lorsqu’elle sort de l’auberge, personne ne cherche à la retenir. Tous ici connaissaient son mentor, tous ici respectent son chagrin. Car Destan Alhein est mort, laissant derrière lui son ancienne apprentie. Une apprentie qui éprise de liberté n’avait pas été là pour le sauver. Qui se trouvait au loin lorsqu’il était mort, qui n’avait pu que serrer son corps sans vie dans ses bras des heures plus tard. L’assassin s’était fondu dans les ombres depuis des heures. Destan Alhein est mort et l’âme d’Alana saigne. Le feu qui brûle en elle vacille. Pourtant, la colère l’anime de nouveau, ravive les flammes. Car elle vengera celui qui a été son mentor, son ami, un père. Elle se vengera de celui qui a tué Destan Alhein du-t-elle y consacrer sa vie. Le quartier pauvre, Corona, an 500 Cette nuit n’est pas de celle qu’on oublie. Non. Une nuit rouge, entachée par le sang et la traitrise. Alana n’est pas restée sans rien faire. Toute ombre qu’elle est. Les lames fichées dans sa machette n’ont pas chômées. Elles n’étaient pas de trop pour faire pencher la balance du côté des innocents. Car c’est un massacre qui a eu lieu cette nuit. Un massacre auquel personne n’était préparé. Tant d’innocents sont morts. Elle se rappelle avoir demandé un jour à Destan pourquoi il avait choisi de se vêtir de cuir sombre, alors qu’il était possible de teinter la peau de n’importe quelle nuance, avec un sourire triste, las, il avait lâché qu’ainsi, on ne pouvait distinguer les traces de sang une fois sèches. Cette nuit elle avait aussi fait couler le sang mais jamais sans tuer, ou blesser mortellement. Elle avait secouru ces amis en mauvaises postures, s’était assurée de mettre en sûreté leur famille. Destan aurait été le premier à leur venir en aide. Il lui avait souvent dit que leur capacité, leur agilité, leur talent de voleur, pouvaient servir de grandes causes s’ils le décidaient. Et cette nuit, elle avait fait ce qui devait être fait. Elle avait empêché le massacre d’innocents, mais elle n’avait pas pu faire assez. Juchée sur le fait d’un toit elle contemplait les traces de cette nuit de l’horreur sur la ville. Des caniveaux où s’écoulent une brume carmin, des cris de souffrance, de douleurs, des pleurs. Et tu te demandes alors toi qui n’a jamais compris les Hommes, jusqu’où peut aller leur folie. Ombre parmi les ombres, silhouette fragile et solitaire sur un toit, volonté de fer dans un écrin de velours. Le quartier pauvre, une ruelle déserte, Corona, an 505 Ta traque t’as conduit jusque ici. Sept années que tu cherches, que tu écoutes le moindre bruit, que tu fouilles les souvenirs de chaque personne ayant pu croiser le chemin de Destan le jour de sa mort. Tu ne renonceras pas. Parce que la dette que tu as envers ton ancien mentor transcende la mort et il t’a été arraché bien trop tôt. Il a été pour toi un père et une fille se doit de venger son père. Tu as acculé ta proie dans une ruelle déserte. Tu sais qu’il était là cette nuit-là. Tu as remonté sa piste. Tu sais qu’il n’était pas seul. Il faut qu’il parle. Tu as réussi à l’isoler de son groupe d’amis, à l’entraîner dans cette ruelle. Un joli visage et un corps bien fait capture n’importe quel homme, tu l’as appris avec les années, ta beauté est trompeuse et ils sont nombreux à être tombé dans ce piège. Il n’a réalisé que trop tard qui tu étais lorsqu’il a posé les mains sur toi dans cette ruelle, la lame cachée dans ton poignet a jaillis et percé délicatement la peau de son cou, assez pour le faire saigner mais pas assez profondément pour le tuer. Car tu n’es pas un assassin, pas comme lui, tu cherches des informations. Et ensuite ... En fonction de son implication dans la mort de Destan, il pourrait trouver la mort à son tour. Mais tu n’avais pas tout prévu. Il y avait plus de deux ans que tu traquais cet homme. Et l’excitation de l’accomplissement t’avais rendu négligente. Tu l’avais compris lorsqu’une flèche mal ajustée avait frôlée ton crâne et sifflée au-dessus de ta tête. Vous n’étiez plus seul, les « amis » de ta proie avaient rejoint la danse et ils étaient nombreux et armés. Et tu étais seule. Mais mortellement dangereuse. L’obscurité était ta lumière, tu évoluais dans l’ombre et tu étais sombre, contrairement à eux. Pourtant, tu sentais que la chance avait tourné lorsqu’une nouvelle flèche te frôla, tu ne due qu’à tes réflexes de ne pas la prendre en plein cœur, tu t’étais jetée au sol, roulant sur toi-même pour te rétablir sur tes pieds. D’un mouvement sec tu dégainas la lame courte placée dans un étui dans ton dos. « Lequel sera le premier à périr sous ma lame messieurs ? » Ta voix est douce, chantante, mélodieuse et pourtant, teintée d’une promesse mortelle. L’archer, c’est le premier à devoir mourir si tu veux vivre. Destan t’as appris à évaluer une situation en un coup d’œil, à jauger une situation afin que tu puisses assurer ta survie. L’archer doit mourir. Tu glisses sur le sol comme une chape de brume et déjà la lame de ton étoile de jet perce la garde de l’archer. Tu es vive et souple, d’un bond tu te mets hors de portée des coutelas mais l'étoile en acier a accompli son but, enfoncée dans la gorge de l'archer, elle a percé l'artère carotide. Mais ils sont nombreux et toi acculée. Tu te bats sans désespérer. Tu souris. Tu as toujours aimé ce frison, ce danger. Pourtant tu te sais en réelle difficulté lorsqu’une lame effleure ton bras et ouvre une entaille profonde dans ton avant-bras. Tu siffles de douleur mais garde ta lame courte en main. Tu es acculée. Seule face à quatre hommes, aucune faille dans la muraille de chaire qui te fait face. Tu n’as pas peur. Pourtant tu sens tes forces décroitre. La situation est désespérée. Une lame siffle, fend l’air en direction de ta taille, tu n’auras pas la place de plonger pour l’éviter ou de bondir. Trop tard. Un couteau heurte l’acier de mauvaise qualité et dévie la lame d’un cheveu, assez pour te permettre d’une contorsion de hanche de passer au travers de la blessure, la lame te frôlant sans te toucher. Un sifflement vif distrait tes agresseurs. Un homme se tient à trois pas de vous. Habillé de cuir lui aussi, des cheveux sombres, une silhouette déliée. Il semble frêle comparé aux armoires à glace que tu affrontes pourtant d’un coup d’œil tu l’évalues comme une menace mortelle. Sa façon de se tenir, l’épée qui ceinte sa taille, sa nonchalance appuyée. Il sait ce qu’il fait. Et il vient de te sauver la vie. Tes agresseurs n’hésitent qu’un instant. Trois contre l’inconnu, un pour t’affronter. Il ne te faut que quelques minutes pour te débarrasser de ton agresseur, tes « griffes » s’enfoncent dans son bras, ouvrant une blessure qui sera mortelle. L’inconnu est au prise avec ces trois adversaires, sa lame chante autour de lui. Tu admires sa dextérité, il t’as sauvé et ton honneur en accuse une vive brûlure. Néanmoins tu admires sa maitrise, la manière gracieuse dont il manie son arme, les parades et estoques qu’il adresse à chacun malgré leur supériorité numérique. Aucune lame ne passe sa garde, il semble heureux et il domine largement ce combat. Il aurait pu se débarrasser d’eux plus tôt, en quelques passes. Tu réalises soudain que comme toi, il joue. Un sourire joue sur tes lèvres alors qu’il se tient devant le dernier survivant. Sa lame s’élève, brille, tu plonges. Ta lame rencontre la sienne, empêchant l’inconnu de décapiter celui qui détient la clé de la mort de Destan. « NON ! » Ta voix a claqué sèche, vous échangez des passes, des feintes, des coups d’estocs, jaugeant votre niveau, chacun tenant en respect l’autre. Le dernier survivant à depuis longtemps disparu dans la nuit lorsque vous vous résignez à baisser vos armes, à bout de souffle. L’inconnu sourit et rengaine sa lame, c’est cet instant que choisi la lune pour éclairer la scène et révéler le visage de cet homme. Un frison d’horreur te saisis lorsque tu réalises que ce tien devant toi le maître d’arme du Royaume, Franz Ackermann. Un homme auprès du quel tu viens de contracter une dette d’honneur. Car on ne sauve pas la vie à une ombre impunément. Et au sourire qui joue sur les lèvres du Maître d’arme tu sais qu’il sait à qui il a affaire. Et surtout quel lien vous lie désormais. Le quartier pauvre, près de la caserne des soldats, an 505 Le Maître d'arme était en ville. Un des enfants qu'elle rétribuait pour lui faire parvenir ce genre d'information était venu la prévenir quelques heures plus tôt. Il était de retour du front. Enfin. Non pas qu'elle eut attendu son retour avec impatience pour des raisons sentimentales. Non, elle était heureuse de son retour car cela signifiait que la tâche qu'il lui avait confié, comme si elle était l'un de ses hommes prendrait fin cette nuit. Il était à cheval. Son étalon blanc avait un sabot fendu, elle pouvait le discerner à l'oreille. Il approchait. Il voulait rentrer chez lui. Emmener Mareena, sa fille adoptive, à la fête des Lumières. Comme il le faisait chaque année où il se trouvait au Royaume. Il savait qu’elle aimait ce spectacle féérique et c’était le moins qu’il puisse lui offrir, il ne pourrait jamais lui donner le faste dans lequel elle avait grandi mais il pouvait lui offrir une pâtisserie, une promenade en barque et la lumière. Comme chaque année. Alana était là, cachée dans l'ombre, lorsqu'il arrêtera le cheval devant la maison. Pourtant elle ne quitta pas l'ombre où elle était tapis. Ces derniers temps le lien la liant au Maître d'arme était devenu pesant. Il l'empêchait de prendre son envol, de suivre la piste de cet homme dans la ruelle cinq ans plus tôt. Elle devait lui sauver la vie. Une vie pour une vie. Mais cet homme ne semblait jamais en danger. Il contrôlait chaque situation. Il ne prenait jamais de risque inconsidéré. Il était l'homme d'arme infaillible. Coupé de ses émotions. Le soldat idéal. Elle ne supportait plus d'être à son service. Chacune de leur rencontre générait des tensions, elle ne supportait plus d'être liée à lui. D'attendre son retour pour briser ce lien un temps bien trop court. Car il ne cessait de quitter la ville, lui confiant la garde sa fille adoptive. Elle le regarda entrée chez lui, trouver la maison vide. Un sifflement rapide sorti de sa bouche lorsqu’il retourna dans la rue. Le même sifflement que cette nuit là. Un rappel bien cruel de son erreur ce soir là, et de ce qui avait entraîné sa dette. Alors, comme un animal sauvage dressé elle jaillit de l'ombre, glissant du fait du toit pour atterrir souplement à ses pieds, elle sembla dégringoler de la façade et pourtant elle assurait chaque prise de ses doigts rapides, descendant à une vitesse stupéfiante. Sa silhouette menue et agile se dressant désormais face à celui à qui elle devait la vie. « Alana. Où est-elle ? » Sa voix à cette cadence martiale qu’elle ne prend qu’en compagnie d'autres militaires ou de bandits. L’ombre lui sourit, féline, vêtue de noire, se fondant dans la pénombre. « Capitaine Ackermann, est-ce là une manière d’accueillir une vieille amie ... Et mon baiser alors ? » Le nargue-t-elle en s’approchant assez pour le frôler. Il la repousse d’une secousse. « Trêve de jeu et de minauderie. Nous avons un accord, dois-je te le rappeler ? » Sa voix est tranchante comme une lame. « Elle est partie voir les Lumières. Seule. » Dans la voix de la voleuse perce une contrariété palpable. Il n'en demande pas plus. D'un mouvement souple il est de nouveau sur son cheval, laissant là la voleuse qui déjà se fond dans la pénombre de la rue. Lorsqu’il talonne son cheval, elle a déjà disparue. Libre. Mais pour combien de temps ? Le Palais de Corona, la Caserne Royale, Corona, an 510 Elle s'était fondue dans la nuit sans le moindre problème, le cuir de sa combinaison lui permettant de rester indétectable. Elle se tenait face à la caserne des soldats, témoin silencieuse de l’agitation qui régnait ce soir. Ainsi c’était vrai. Le royaume semblait de nouveau en proie à des agitations incontrôlables. Elle avait pour habitude de ne pas prendre parti dans les affaires agitant le Royaume, afin de ne jamais être prise entre deux feux. Mais s’il se préparait une nouvelle purge... Elle ne pourrait détourner les yeux. Elle le repéra dans la foule, fendant les rangs de soldats avec autorité, une épée dans le baudrier à sa taille. Il avait revêtu des habits de cuir similaires aux siens. Il émanait de lui cette rigueur et cette autorité qui réveillait en elle un besoin étrange de le faire sortir de ses gongs. Elle le fixait, les yeux rieurs, camouflée dans le noir. Pourtant lorsqu’il tourna le regard vers elle, elle sut qu’il savait précisément où elle se trouvait. Et cela ne la gêna pas. Au contraire. Si elle devait être liée à un homme par une dette de sang et d’honneur, mieux valait qu’il fut à sa hauteur. |
| | | Alana Alhein Ombre parmi les ombres ★ Moi j'ai un rêve ! ★
| Sujet: Re: ALANA ➹ WHAT HURTS YOU, BLESSES YOU. Mer 22 Nov - 14:24 | |
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| | | Ellerina Blumenthal STAFF ~ administratrice ★ Moi j'ai un rêve ! ★
| Sujet: Re: ALANA ➹ WHAT HURTS YOU, BLESSES YOU. Mer 22 Nov - 16:10 | |
| Rebienvenue chez toi ma belle Ce nouveau personnage a l'air top, et puis Gal Bon courage pour terminer ta fiche, et prends ton temps, ne t'inquiète pas ! |
| | | Simone Virtanen STAFF ~ supermodératrice ★ Moi j'ai un rêve ! ★
| Sujet: Re: ALANA ➹ WHAT HURTS YOU, BLESSES YOU. Mer 22 Nov - 18:23 | |
| Re bienvenue. J'adore ton choix de personnage et avatar. Ton personnage a l'air top.
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| | | Ymir Leonhart STAFF ~ supermodératrice ★ Moi j'ai un rêve ! ★
| Sujet: Re: ALANA ➹ WHAT HURTS YOU, BLESSES YOU. Mer 22 Nov - 19:12 | |
| re-bienvenue :mickey: Evans va me manquer mais... GADOT TABARNAK !!! excellentissime choix et tu vends du rêve avec ce perso, quel plaisir déjà |
| | | Alana Alhein Ombre parmi les ombres ★ Moi j'ai un rêve ! ★
| Sujet: Re: ALANA ➹ WHAT HURTS YOU, BLESSES YOU. Mer 22 Nov - 19:41 | |
| Merci les filles, pas d'inquiétude, je transforme Franz en scénario, Alana étant l'ombre chargée de veiller sur Mareena à la base, par Franz |
| | | Oz Wiesemann Habitant de Corona ★ Moi j'ai un rêve ! ★
| Sujet: Re: ALANA ➹ WHAT HURTS YOU, BLESSES YOU. Jeu 23 Nov - 16:00 | |
| Re-bienvenue à la maison |
| | | Invité Invité ★ Moi j'ai un rêve ! ★
| Sujet: Re: ALANA ➹ WHAT HURTS YOU, BLESSES YOU. Ven 24 Nov - 18:50 | |
| Re coucou. |
| | | Invité Invité ★ Moi j'ai un rêve ! ★
| Sujet: Re: ALANA ➹ WHAT HURTS YOU, BLESSES YOU. Sam 25 Nov - 11:16 | |
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| | | Alana Alhein Ombre parmi les ombres ★ Moi j'ai un rêve ! ★
| Sujet: Re: ALANA ➹ WHAT HURTS YOU, BLESSES YOU. Sam 25 Nov - 11:29 | |
| Genre Pow de LOP tout à fait |
| | | Invité Invité ★ Moi j'ai un rêve ! ★
| Sujet: Re: ALANA ➹ WHAT HURTS YOU, BLESSES YOU. Ven 1 Déc - 15:54 | |
| Re bienvenue |
| | | Alana Alhein Ombre parmi les ombres ★ Moi j'ai un rêve ! ★
| Sujet: Re: ALANA ➹ WHAT HURTS YOU, BLESSES YOU. Mar 5 Déc - 19:53 | |
| Merci à toi.
Ce fut long mais ma fiche est enfin achevée ! |
| | | Invité Invité ★ Moi j'ai un rêve ! ★
| Sujet: Re: ALANA ➹ WHAT HURTS YOU, BLESSES YOU. Mar 5 Déc - 21:38 | |
| WonderWoman, rien que ça !! Gardes-moi un lien |
| | | Alana Alhein Ombre parmi les ombres ★ Moi j'ai un rêve ! ★
| Sujet: Re: ALANA ➹ WHAT HURTS YOU, BLESSES YOU. Mer 6 Déc - 10:50 | |
| Avec plaisir, je fais jamais dans la dentelle niveau avatar mdr |
| | | Ellerina Blumenthal STAFF ~ administratrice ★ Moi j'ai un rêve ! ★
| Sujet: Re: ALANA ➹ WHAT HURTS YOU, BLESSES YOU. Mer 13 Déc - 10:18 | |
| Comme d'habitude, tu nous as encore préparé un personnage incroyable Je suis sous le charme d'Alana et de ta fiche ! Ta fiche est bien sûr validée, je te souhaite un très bon jeu avec ce nouveau personnage ma belle, et je m'excuse mille fois pour ce retard Pour m'excuser, je t'ai préparé un avatar, que tu n'es pas obligée de porter, c'est juste un petit cadeau pour faire oublier l'attente : - Spoiler:
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| | | Alana Alhein Ombre parmi les ombres ★ Moi j'ai un rêve ! ★
| Sujet: Re: ALANA ➹ WHAT HURTS YOU, BLESSES YOU. Jeu 14 Déc - 20:05 | |
| Merci pour petit loup, t'inquiète je comprends tout à fait l'attente et je suis débordée au boulot donc je me suis aperçue que j'étais validée que ce soir !!!
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| | | Contenu sponsorisé ★ Moi j'ai un rêve ! ★
| Sujet: Re: ALANA ➹ WHAT HURTS YOU, BLESSES YOU. | |
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